Le CQDJ a organisé un atelier de renforcement des capacités au profit du personnel de l’administration pénitentiaire, axé sur la gestion des établissements pénitentiaires selon les principes des droits humains. Cet atelier, présidé par Monsieur Sabila Ouedraogo, Directeur général de l’Administration pénitentiaire, témoigne de notre engagement à améliorer les conditions de détention au Burkina Faso.
Dans son mot d’ouverture, Monsieur Ouedraogo a souligné l’importance de cet enjeu en déclarant : « Il est essentiel que nos pratiques et nos stratégies pénitentiaires s’alignent sur les normes nationales et internationales en matière de droits humains. Cela concerne non seulement le bien-être des détenus, mais aussi la sécurité et l’efficacité de nos établissements pénitentiaires. » Il a également insisté sur le fait que cet atelier offre aux acteurs pénitentiaires une occasion précieuse de renforcer leurs compétences et de contribuer à un environnement carcéral plus humain et respectueux des droits fondamentaux.
Pendant ces deux jours, les participants ont approfondi leurs connaissances sur les instruments juridiques relatifs aux droits humains en milieu pénitentiaire, la gestion des registres et des correspondances dans les établissements pénitentiaires, ainsi que les pratiques et normes de gestion basées sur les droits humains.
Ce projet, « Accès à la justice pour les personnes en détention » au Burkina Faso, est soutenu par le CQDJ avec l’appui financier de Particip et du projet DHPCS. Il vise à favoriser l’accès à la justice pour les personnes en détention et à promouvoir une gestion pénitentiaire plus efficace et respectueuse des droits humains dans les maisons d’arrêt et de correction de Banfora, Bobo-Dioulasso, Fada N’Gourma, Kaya, Koudougou, Ouagadougou et Ouahigouya.
