Le projet « sécurité humaine et accès à la justice » au Burkina Faso mis en œuvre par Le Centre pour la Qualité du Droit et la Justice, (CQDJ) connait une nouvelle phase dans sa mise en œuvre. L’information a été donné aux hommes de médias le Mercredi 19 Janvier 2022.
Ce projet a pour but de contribuer à l’amélioration des rapports entre forces de sécurité et communautés à travers le renforcement de la veille citoyenne sur l’action publique sécuritaire dans plusieurs régions.
Apres donc la région de l’Est le projet connait une nouvelle phase qui va concerner la région du centre nord.
En effet c’est au regard des résultats probants depuis le début du projet que le CQDJ en partenariat avec La National Endowment for Democracy ( NED) ont entrepris depuis octobre 2021 de donner une envergure nationale à cette initiative en l’étendant à d’autres régions touchées par la crise sécuritaire.
Le Burkina Faso, connaît depuis quelques années, une exacerbation des formes d’insécurité hybrides et de menaces diverses, connues et émergentes, avec notamment la multiplication des attaques terroristes.
Celles-ci sont particulièrement aiguës dans les régions de l’Est, du Sahel, du Nord et du Centre Nord.
Dans ces zones, les populations se retrouvent parfois non seulement prises entre deux feux, celui des groupes terroristes et celui de l’action des forces de sécurité, mais sont en plus démunies, sans recours face aux abus de ces dernières.
Pourtant, ces abus exacerbent la méfiance, voire la défiance des populations vis-à-vis des forces étatiques et partant, risquent d’accélérer le processus de radicalisation de certaines victimes et de leur famille.
Afin de ne pas compromettre les droits humains dans ces régions les plus touchées par les attaques terroristes et en définitive l’efficacité de la lutte contre l’insécurité, il est donc impératif que, d’une part l’action publique sécuritaire fasse l’objet d’une veille citoyenne structurée et que, d’autre part, les personnes et communautés victimes d’abus puissent avoir accès aux institutions et administrations étatiques pour faire respecter leurs droits.
En rappel le projet « Sécurité humaine et accès à la justice » est mis en œuvre depuis octobre 2019.