Dans le cadre du projet de PROmotion des Droits Humains et d’Amélioration des Conditions Carcérales dans les villes de Ouagadougou, Bobo Dioulasso et Fada N’gourma, le CQDJ a réuni du 15 au 16 Novembre 2022, les acteurs de la chaîne pénale autour de son initiative de mise en réseau des cabinets des juridictions et des services greffe des Maisons d’arrêt et de correction. Sous la présidence du Directeur Général de l’Administration pénitentiaire, d’un représentant du ministère de la justice et du Président du Conseil d’Administration du CQDJ, cette rencontre a été la seconde de ce type dans le processus.
Ayant réuni auparavant les acteurs de la chaîne pénale, la première rencontre avait permis à ceux-ci, de formuler des recommandations à partir du déploiement du logiciel SIGEP sur les modalités pratiques de la mise en réseau des services judiciaires et pénitentiaires. Ces recommandations ayant été traduites en langage informatique par le cabinet BREIHZ TECHNOLOGY, le CQDJ, en partenariat avec la DGAP et SOS pénitencier a jugé opportun de réunir à nouveau ces acteurs en vue de soumettre à leur appréciation l’opérationnalisation de ce processus.
La validation de ce système de mise à réseau des services judiciaires et pénitentiaires constitue une aubaine pour le suivi diligent des dossiers des détenus, et au-delà ceux des personnes placées sous-main de justice. Comme il a été mentionné par le Directeur général de l’administration pénitentiaire à l’endroit des acteurs de la chaîne pénale dans son mot d’ouverture : « la bonne gestion de ce logiciel facilitera l’accomplissement de vos tâches pour un suivi diligent des dossiers des détenus dans les différents établissements pénitentiaires, et au-delà de toutes les personnes placées sous-main de justice ».
A l’issue de cette rencontre, le CQDJ entend mettre en pratique cette mise en réseau à Fada N’grouma, qui constitue la zone pilote de ce projet. Cette opérationnalisation sera ensuite suivie de sessions de renforcement de capacités des acteurs en vue de leur faciliter la manipulation de l’outil.
Il faut noter que le projet PRODHACC est soutenu par l’Union Européenne et mis en œuvre par le Centre pour la Qualité du Droit et la Justice (CQDJ) en consortium avec la Fondation Terre des hommes-Aide à l’enfance (TDH) et Prisonniers Sans Frontière (PRSF). Ce projet d’une durée de deux (02) ans, vise à promouvoir les droits humains dans les prisons au Burkina Faso ; plus spécifiquement, d’améliorer les conditions carcérales des détenus, favoriser leur réinsertion et veiller aux respects des droits humains des prisonniers en conformité avec les standards internationaux